Perspectives d'avenir

Rien de bien neuf aujourd'hui. La fin du travail chez Bob est proche. Nous retournons donc pour la troisième fois au Madec office pour trouver un job d'appoint (payé à l'heure de préférence!!!) pour la semaine prochaine histoire de patienter en attendant le verdict pour la voiture (et sa réparation???). On verra bien ce que le garage nous dit et le prix qu'il demande pour la réparer. En regardant un peu sur Internet, j'ai vu que c'était possible de s'acheter une voiture d'occasion du même âge que la notre pour environ 4000$A chez un particulier ou dans un garage (beucoup mieux qu'une voiture héritée d'autres backpackers qui ne se soucient que trop peu de leur véhicule).

Résultat du sondage coupe de cheveux

Le sondage est terminé. Il était temps (surtout pour Ju). Comme nous n'avons pu savoir si les résultats avaient été piratés ou non (pour rappel, 1080 voies contre 8, ca sent un peut le script informatique mais je le jure, ce n'est pas moi, j'attends toujours l'auteur!?), j'ai décidé de coupé la poire en deux. Je me suis donc rasé la tête (pour le plus grand bonheur de Ju) et laissé pousser la barbe (expérience Australienne ;-) Sans plus attendre, le résultat en image.

Voiture : encore et toujours.

On n'y pensait plus (mdr) mais la voiture avait toujours un problème latent. En plus de la surchauffe, nous avons depuis quelques jours un nouveau « bruit », un petit tic-tic régulier. D'après ce que j'ai pu expliquer à mon père, ça pourrait être un dérèglage d'une des soupapes d'admission d'air. Coïncidence, Bob nous demande sur le coup de midi si nous n'avons pas eu de nouvelles mésanentures avec notre voiture. Notre réponse en disant long, il se propose de donner un coup de téléphone dans un garage qu'il connaît pour avoir un avis rapide. Rendez-vous donc à 17h30 au garage... tout proche de notre caravan park.
Quelle surprise : 17h30, Bob nous rejoint au garage en compagnie de sa femme. En attendant le check-up rapide de la voiture, il nous invite à prendre un verre au café d'en face. Trop sympa de sa part mais aussi vraiment inattendu de la part de ce « business man ». Nous retrouvons vite notre voiture, nous devons prendre un rendez-vous (mercredi prochain) car ils ne sont pas en mesure de donner un diagnostique aussi rapidement. Il nous faudra donc prolonger un peu notre séjour (et trouver encore une fois un job d'appoint???). J'avais parler trop vite.

Cueillette, cueillette

C'est reparti pour la cueillette... Y a pas à dire, quand on est payé à l'heure, le temps ne passe vraiment pas vite (contrairement au fruit picking sous contrat). Mais bon au moins on est bien payé, on ne peut pas tout avoir en même temps! Les premières estimations tombent : étant donné le nombres de rangées qu'il y a et la vitesse à laquelle on travaille, on risque de terminer le travail chez Bob fin de cette semaine. Nous allons donc travailler jusque 17h chaque jour pour amasser un max! Ce sera aussi l'occasion de repartir sur la route d'autant que notre location au caravan park expire dimanche. Ca risque d'être dur de retrouver le « confort » backpacker!

STP MonSeigneur...

Lundi. Reprise en bonne et dûe forme at Bob Smith's property. Nous arrivons même les premiers aujourd'hui (une première!) ; faut dire qu'on doit se lever une heure plus tard que lorsqu'on travaillait chez Nick, on n'est plus habitué... Ce sont donc des raisins « Sun Muscat » qu'il faut ramasser ici aussi, seule différence, ce n'est pas dans un bucket qu'on doit les placer mais juste sur un fil en métal sur la vigne. Mais avant tout cela, il faut retailler toutes ces vignes à l'aide d'une grosse pince type « MonSeigneur » ; bon petit exercice de musculation pour les pectoreaux. Ju est épuisée : à 20h elle est déjà au lit.

Sand Hill

Après un petit breakfast Pancake, nous partons à la découverte des environs de Mildura. Direction Wentworth, une destination qui nous a été renseignée par 2 Australiens qui travaillent avec nous chez Bob. On a pu y découvrir l'endroit où les deux plus gros fleuves d'Australie se rejoignent : vraiment pas terrible. Heureusement, notre reflexe « passage par l'Office du tourisme » a été payant et nous a fait découvrir, à moins de 4 kilomètres du centre, un micro désert : notre première « rencontre » avec l'Outback ;-)

Pour finir ce petit week-end en beauté, nous nous rendons au centre de Mildura pour savourer une bonne pizza en face d'un écran géant installé pour le Bush Film Festival (concour amateur de photos et de films sur le thème du bush).

Murray River

Un bon petit week-end de deux jours, c'est exactement ce qu'il nous fallait pour recharger nos batteries. Grâce mat' et petite promenade le long de la Murray River, rien de tel pour se resourcer. J'en profie également pour améliorer et remettre à jour le Blog (N'OUBLIEZ PAS DE SIGNEZ NOTRE LIVRE D'OR) pendant que Ju s'en donne à coeur joie dans le shopping center de Mildura : 2 petits shorts pour compléter sa garde-robe mobile, ca faisait plusieurs mois qu'elle en rêvait... Un vrai petit week-end comme en Belgique.

C'est l'heure des comptes

Dernier jour de travail chez Nick. On n'est plus assez motivé et ce ne sera pas de trop deux jours de repos avant de reprendre de plus belle chez Bob dès Lundi. Le fermier nous remercie encore une fois pour le travail effectué (tu m'étonnes!). Il nous a même préparer une lettre de référence pour vanter notre travail auprès de nos prochains employeurs, très sympa de sa part. Par contre, l'heure du décompte à sonner et le résultat, sans surprise, confirme nos dires : nous avons gagné en 6 jours ce que nous aurions eu en 3 chez Bob :-(

"Pigeon, backpacker à la rouge robe, dans l'enfer des vignes, sous le soleil tu t'accommodes"

Tout doucement, à force de faire les comptes des heures que l'on travaille, on se sent quand même un peu pigeon. Cette démotivation cumulée à la température, nous quittons à 13h30. Y en a marre de se faire exploiter. On n'en veut pas au fermier car le taux qu'il nous paie est celui conseillé par le gouvernement, il aurait tort de vouloir nous « surpayer ». Il faut dire qu'avec les problèmes d'irrigation et les restrictions d'eau à Mildura, les raisins ne sont pas nombreux et pas très gros. Pour compenser, le gouvernement autorise les fermiers à payer moins leurs employés pour limiter l'impact. C'est donc nous les backpackers qui payons le prix fort. Et quand on a besoin d'argent rapidement, faut bien accepter ces petits désavantages.

Véritable connexion Internet ;-)

Vraiment trop difficile le grape picking sous 38°C. On finit plus tôt, il fait trop chaud.
Retour au camping donc où nous découvrons qu'il propose l'Internet sans fil, c'est nouveau. Nous voici connecté pour un mois. Studio, salle de bain privée et Internet : que demander de plus?

Mais pourquoi alors?

Pourquoi revenir encore et encore? Et bien simplement parce que même si ça ne fait pas beaucoup de sous, c'est toujours ça de pris. De toute façon, ici à Mildura, il n'y a pas mille choses à faire, on s'ennuyerait si on restait une semaine « à la maison ».

Grape Picking sous contrat ou "Comment se faire exploité?"

Le gros point noir de ce job d'appoint? Nous ne sommes pas payés à l'heure mais au « bucket » c'est-à-dire au nombre de seaux de raisins qu'on remplit. Suivant le type de vigne (facilité d'accès et grosseur des raisins), on reçoit 70$ ou 90$ pour 100 buckets. Autant dire que pour gagner la même chose que chez Bob, il faudrait remplir 400 seaux par jour. Sur une journée de 8h de travail, ca fait une moyenne de 1 seau chaque minute. Mission impossible. Nous avons fait le mieux qu'on puisse et nous n'arrivons pas à plus de 200 buckets par jour. En gros, nous gagnons moins de la moitié de ce qu'on avait chez Bob. En plus, ici on travaille comme des arrachés. Le seul point positif, c'est que le temps passe hyper vite puisqu'on essaie de remplir le plus de seaux. Pas de temps à perdre donc, surtout quand Justine fixe un objectif au début de la journée. Hypra motivée, elle n'arrête jamais!

Job d'appoint

En route pour notre nouveau job. C'est à environ 35 kilomètres, à Merbein South. Il faut être sur place à 7h du mat, au levé du soleil. En d'autres mots, nous voilà bon pour nous lever à 5h30!!! Et moi qui ai toujours un peu de mal à me lever le matin... A première vue, le fermier et sa femme sont très sympatiques. La propriété est plus petite et moins bien entretenue, c'est un petit business familial. Malgré tout, c'est agréable de travailler ici car les proprios sont chaleureux et en plus pour la pause « smoko » à 9h30, ils offrent le café et les sandwichs. Autant dire qu'on est full jusque 2h de l'après-midi.
Le soir, on se fait une bonne pizza avec le couple d'Allemand, histoire de parler de notre job d'appoint respectif... on était quand même trop bien chez Bob (salarialement parlant).

Au finish

Heureusement, le patch de vigne n'est pas complètement fini et nous avons encore du boulot pour aujourd'hui. Pour la petite histoire, la semaine passée, les deux Indiens n'arrêtaient pas de râler sur les deux Allemands parce qu'ils disaient qu'ils n'allaient pas assez vite et qu'ils parlaient toute la journée. Cependant les Indiens ne faisaient pas un travail parfait puisqu'ils laissaient assez souvent des raisins après leur passage. Il y avait donc des petites tensions et des mesquineries. Ironie de l'histoire, aujourd'hui, les Allemands étant absents, les Indiens avancaient très lentement et faisaient des petites pauses assez souvent histoire de faire trainer cette dernière journée de travail chez Bob le plus longtemps possible (pour rappel nous sommes payé à l'heure). Restons cohérent tout de même!!! Pour finir, nous avons terminé le patch vers 18h30, sur les genoux. Et pour couronner cette journée, la voiture nous a fait un petit caprice à l'heure du retour, elle ne voulait plus démarrer du tout. Petit coup de baguette magique et quelques fusibles plus tard, la revoilà prête à nous ramener à bon port. Voiture, voiture quand pourrons-nous avoir confiance en toi?

Bad News!!!

Nous voilà déjà de retour chez Bob. La mauvaise nouvelle tombe, nous allons nous retrouver en chômage technique avant la fin de la semaine (dommage, il n'y pas de compensation salariale ici ;-) La raison: le picking des raisins que nous ramassions a été plus vite que prévu (2 semaines au lieu de 3) et les raisins suivants à ramasser (Sun Muscat) ne sont pas encore assez sucrés. Du coup, on va devoir attendre une semaine. Autant dire que ça ne nous arrange pas du tout, si nous avions su, nous n'aurions pas pris congé hier. Assez embarrasé de la situation, Bob téléphone au Madec office et à d'autres fermiers pour nous recommender et tenter de nous dégoter un job d'appoint. Nous nous rendons à 16h30 au Madec pour essayer de trouver un job pour la semaine à venir. Encore une fois, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous obtenons un job similaire. Il faut dire qu'avec une bonne réputation, il y a facilement moyen de trouver ce type d'emploi. Merci Bob. Nous commencerons dimanche.

Saint-Valentin

Une grasse mat pour la Saint-Valentin, quel plaisir de pouvoir rester dans son lit plus tard que 6h30. Après avoir flâné toute la matinée, nous décolons enfin pour nous rendre en ville. Le choix entre les différents restos se fait assez rapidement puisque la plupart ne servent pas pour le repas de midi (du moins ceux du style qu'on voulait). Nous jetons donc notre dévolu sur le « Vibe » et son menu Saint-Valentin composé d'un bon morceau de viande (ca fait longtemps!) et d'un dessert au chocolat. Petite surprise de fin de repas, la note annocée ne correspond pas à ce que l'on s'attendait, elle est moins élevé. Nous ne saurons jamais s'il s'agissait d'une erreur de calcul ou si nous n'avions pas bien compris, toujours est-il que l'on s'est empressé de payer et de dégarpir sans redemander notre reste (au sens propre). Beau cadeau de Saint-Valentin!!!

Horaire flexible

Ce qui est bien avec le fruit picking, c'est que tant qu'il y a du boulot (et du soleil), on peut travailler autant d'heures qu'on veut. Comme demain on prend un day off pour la Saint-Valentin (quand même), on va travailler jusque 6pm. Ca nous fera 2x2 heures de bonus pour se payer un bon petit resto ;-)

Tout un programme

Pour tenter de gagner le plus d'argent sans être sur les genoux, nous avons décidé de travailler 50 heures par semaine. Ca signifie que tous les 3 jours, il faudra se faire une journée de 9 heures au lieu de 8. Bon je sais, ca ne semble pas trop dur à première vue mais il ne s'agit pas d'un boulot de bureau. On est debout toute la journée et le travail n'est quand même pas passionnant, il est plutôt très répétitif et abrutissant. Aujourd'hui, ce sera donc jusque 17h ou 5pm comme on dit en Austalie.

Visite guidée

La mercure commence à remonter, on annonce 32 à 35°C en moyenne pour la semaine. On a déjà senti l'augmentation de température (toujours sous 30°C) aujourd'hui, c'est un peu plus difficile de travailler dans ces conditions. Concernant mon dos, je croise les doigts, mais je n'ai plus trop mal, un peu comme si il s'était habitué peu à peu.
Puisqu'on a pris quelques photos du camping, en voici quelques-unes pour vous permettre de visualiser un peu mieux à quoi ressemble notre studio.

Dimanche

« Et le dimanche, jour du Seigneur, oh quelle chance, on travaille encore ;-) ».

Même le samedi, il y en a qui travaillent. Mais bon, c'est le week-end, donc slow-down : 7h30- 16h. On en profite également pour se cuisiner des petits plats tous simples qu'on n'a plus pu se préparer depuis des mois : purée-épinard-fishstick, viande-pommes de terre-légumes... Ce peut sembler anodin mais sans frigo fiable et sans cuisine digne de ce nom, c'est pas toujours facile.

Pan Cakes au déjeuner

Encore dans un élan de motivation, Ju se lève à 5h30 pour faire des pancakes. Miam miam, la journée démare bien. Encore 9 heures de boulot, on en profite pour faire des heures tant qu'il ne fait pas trop chaud. On passe la dernière heure à deux, les autres ont décidé de terminer à 15h ou 16h. Pour parler des « collègues », nous sommes dix à cueillir le raisin, il y a 2 backpackers allemand qui ont commencé en même temps que nous, 2 indiens qui font des horaires de fou (7h30-18h, 7j/7) et 4 australiens, plus agés, qui sont des habitués. Dans l'ensemble les gens sont sympas. C'est chouette parce qu'on peut discuter en travaillant étant donné qu'on est tous dans la même « rangée », distants de 2 mètres et on avance au fur et à mesure en se dépassant les uns les autres donc il y a du roulement.

Motivation!

Troisième journée de boulot. Il fait frisquet le matin, c'est assez inhabituel dans cette ville. Une météo idéale pour travailler. Dans un élan de motivation, Ju décide de prolonger la journée jusque 17h, ça nous fera donc 9 heures de travail et notre premier chèque. Bonne surprise, le montant est plus élevé que ce qu'on espérait, ça motive!

La routine métro(4x4)-boulot-dodo s'installe tout doucement (pour 4 semaines seulement). La météo est anormalement clémente pour le moment, il fait moins de 30°C, et c'est tant mieux pour nous. En plus, ce sont des pieds de vignes de presque 2 mètres, nous ne sommes donc pas exposés directement au soleil. Le mal de dos est moins prononcé aujourd'hui, espérons que cela continue.

Au camping, nous avons rencontré des gens que nous croisons le matin et le soir; ce sont des chauffeurs de camions qui ramassent le raisin pendant la nuit, drôle de coïncidence.

Fruits Picking

Premier jour de boulot. Levé à 6h15, ça faisait longtemps. Le temps de s'apprêter, de déjeuner, de préparer notre lunch et de nous rendre sur place, il est 7h30, début de notre journée. Le travail n'est pas trop stressant car nous sommes payés à l'heure contrairement à la majorité des autres jobs de fruits picking payés à la quantité ramassée. Pause de 10min à 10h et lunch à 12h30 jusque 13h avant de reprendre le boulot jusque 16h00 (ou plus pour ceux qui veulent!). La journée est déjà finie et c'est tant mieux car le mal de dos est bel et bien présent. Faudra le temps qu'on s'habitue. 21H, on s'éffondre dans les bras de morphée.

Vite fait, bien fait

Arrivée rapide à Mildura, arrêt à l'office du tourisme avant de se rendre sans plus attendre au MADEC, bureau de services à l'emploi. Une heure plus tard, nous ressortons avec les coordonnées d'un propriétaire de vignobles. Un coup de fil et le tour est joué, nous voilà « à la propriété » pour que Bob nous explique plus en détail ce travail de fruits picking. Il s'agit simplement de couper les grappes de raisins et de les déposer sur un fil pour qu'ils puissent sécher pendant un mois. Ce sont des tous petits raisins noirs et ça deviendra des raisins secs. Nous commençons demain. En attendant, il nous faut trouver un toit pour les semaines à venir. Après avoir écumé quelques backpacker hostels et quelques campings, nous trouvons enfin la formule idéale : une cabine dans le camping de « Gol Gol » ;-), c'est une sorte de petit bungalow avec lit double, cuisine, frigo, congel (cool, on va pouvoir acheter de la glace), table et chaises, adjacent à un petit bloc sanitaire privé. Le luxe pour nous! En réalité, nous avons droit à une (belle) ristourne sur la totalité du séjour si nous restons 4 semaines. C'est tout pile ce qu'il nous fallait, en plus ca nous obligera à mordre sur notre chique pour le fruits picking.

En route vers Mildura

Nous continuons notre escapade dans le parc en visitant les lieux toutistiques tels que Boroka Loukout, McKenzies Falls, les Balconies, Reed Loukout, les peintures aborigènes (tu parles, il n'y en avait qu'une seule qui en plus resemblait à un graffiti)... Rien de très spectaculaire, nous retiendrons surtout la ballade d'hier en ce qui concerne les Grampians.

Break à Horsham pour un saut dans la piscine municipale (il fait 32°C) avant de continuer la route vers Mildura... 300km de plaines de sables rouges, de champs et de quelques petites villes. La voiture semble tenir le coup. Nous nous arrêtons 70km avant Mildura pour la nuit, histoire de finir nos fruits et nos légumes avant de reprendre la route. Et oui, en Australie, certaines zones délimitées imposent de jetter (ou manger) tous fruits ou légumes avant d'y rentrer pour réduire au maximum le risque de propagation des drosophiles (principalement dans les zones de cultures et entre les états). Coucher de soleil couleurs pastelles, dommage que nous n'avions pas l'appareil photo à portée de mains!

Les Grampians NP

Réveil sous la brume et dans la brume. La météo est à l'image de mon cerveau, pas courant en Australie. Nous nous échappons en douce puisque les Suisses semblent vouloir continuer à dormir (récupérer de la veille?). Cap sur le Parc national des Grampians à l'intérieur des terres du Victoria. Ju a de nouveau un pincement au coeur en quittant les côtes. Faut dire que normalement, là où on veut aller, on risque de ne plus voir l'océan pendant un petit temps.
Au fil des kilomètres, nous apercevons progressivement deux butes rocheuses sorties d'un sol totalement plat, c'est le début des Grampians.

Petit arrêt au pied de la chute Silverstone : étrange, l'eau coule mais ne forme pas de bassin (un peu comme les petites fontaines de salon blokker!). Nous finissons la journée par une marche éprouvante de 2 heures pour atteindre les Pinnacles. Le chemin vaut vraiment la peine (surtout « Silent Street »), encore mieux que le paysage au sommet.

Last but not least

On se rend au dernier point de vue de cette très belle route (Childers Cove et Murnanes Bay) avant de recharger nos batteries (au sens propre comme au figuré) à Warnambool.

En ce qui concerne la voiture, tout semble aller pour le mieux même s'il faut faire l'ajustement du niveau d'eau au radiateur. Le soir, hamburger party sur une aire de BBQ Aussie très bien aménagée (merci au Lions club) et très propre en compagnie de 4 Suisses très sympatiques rencontrés sur place. Nous ferons dodo tous ensemble au même endroit avec la permission de la patrouille de police, une première!