Ayers Rock (Uluru)

Nous voilà à Ayers Rocks, le fameux rocher rouge sorti du sol. Petite ballade de 10 km pour faire le tour de ce fascinant rocher. Pour l'escalade d'Uluru (déconseillé car pour les aborigènes, c'est comme si on profanait un site sacré), ce ne sera pas pour cette fois-ci car il y a trop de vent et le sentier très escarpé est fermé au public. Retour en convoit vers le parking du sunset pour s'installer afin d'apprécier au mieux le coucher de soleil avec les couleurs changeantes d'Uluru (ça passe par tous les tons de rouge, absolument magnifique!). La soirée se termine par un petit souper tranquille avec les français sur le parking. C'était trop beau, un ranger nous rejoint pour nous dire que nous devons lever le camp avant la fermeture du site, nous ne pouvons pas dormir dans le parc.

Changement de programme

Juste le temps de visiter la « Old Time mines » et une église serbe sous-terraine avant de quitter cette ville qui ne valait pas vraiment le détour (1200km A/R). Nous avions prévu de retourner directement vers Port Augusta avant de continuer la route vers l'ouest, mais comme nous avons rencontré les deux belges (Marine et florie) accompagnées d'un allemand (Emrique) et d'un anglais (Sam), nous changeons nos plans. Nous allons les accompagner dans leur trip jusqu'à Uluru (Ayers rock) en plein centre de l'Australie. Nous comptions le faire par après lors de notre retour par le nord de l'Australie mais comme on a déjà fait une bonne partie du chemin et qu'en plus on peut le faire avec d'autres personnes, on fonce! Arrêt pour la nuit au Mont Ebenezer à 200km de l'Ayers Rock : douche chaude, table, électricité et cuisine au gaz mis à disposition gratuitement pour les voyageurs, la grande classe. Dommage que dans le cette partie isolée de l'Australie, le prix du pétrole augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'océan : 1.35$ à Adélaïde contre 1.90$ au plus haut dans le Red center. Nous rencontrons également 3 français (Cédric, David et Juliette), qui font le même trip que nous. Petit soirée tout ensemble autour d'un bon feu de bois: très sympa.

Coober Pedy

Arrivée à Coober Pedy vers 13h00. C'est une ville où la majorité des habitations sont sous-terraines, pour échapper à la chaleur et à la poussière (il peut faire 50° pendant les 3 mois d'été). Vu de l'extérieur, on se croirait dans un bidonville. Ca a beau être la capitale mondiale de l'opale, tout semble délabré ici. Enfin, comme tout se passe sous terre, nous voilà parti pour la visite de Faye's house, un particulier qui ouvre sa porte aux touristes curieux: intéressant mais toujours aussi kitch... Direction la sortie pour rencontrer devinez qui? Les 2 belges rencontrées à Sydney, Melbourne et Adélaïde : trop fort! Nous irons prendre un verre ensemble dans le café underground ce soir. 21H, nous nous retrouvons pour découvrir que le seul café de la ville est fermé, un samedi soir : c'est pour vous dire comme la ville est morte. Nous finirons dans un restaurant/taverne grecque sous la belle lumière des néons blancs : quel cadre idyllique!

Espaces infinis

Rendez-vous avec le petit garagiste à 10h30. En attendant, petit déjeuner pancakes pour passer le temps. 10H45, le problème est fixé en 10 minutes et 2 coups de tournevis (pour 30$). OUF! Je n'étais pas loin: l'étincelle de démarrage du delco ne se faisait plus, il fallait ajuster l'espace. Il faudra quand même qu'on remplace la pièce car elle est assez usée.
Nous repartons aussitôt vers Port Ausgusta via le Hancocks Loukout (panorama sue le golf Saint-Vincent). Port Augusta est la dernière ville digne de ce nom avant de s'enfoncer dans l'Australie centrale alors nous en profitons pour remplacer la pièce défectueuse du van, faire le plein de carburant, de provisions et d'eau avant de prendre la route vers Coober Pedy.

Les paysages sont de plus en plus désert à mesure que la voiture avale les kilomètres. Comme souvent sur les axes routiers en Austalie, nous croisons beaucoup d'animaux morts (surtout des kangourous) percutés par des véhicules pendant la nuit. Nous faisons notre escale à la rest area du Lake Hart, un lac complètement asséché dont le sol est couvert de sel : beau spectacle avec un coucher de soleil en prime.

Route vers Coober Pedy

Passage au Whispering Wall de Williamstown, un barrage de 140 mètres de long où on peut se parler d'un côté à l'autre comme si on était juste à 1 mètre grâce à la propagation du son le long du mur : très surprenant, on entendait même le bruit des pas dans le gravier! Nous faisons ensuite un petit détour par la Barossa Valley et la Clare Valley avant de rejoindre le Mont Remarkable au niveau de Melrose. Sur place, nous décidons de nous arrêter pour savoir si une petite ballade est possible jusqu'au sommet. Pas convaincu par les sentiers proposés, nous décidons de reprendre la route. Rattrapé par la poisse une fois de plus, le van fait des siennes et ne veut plus démarrer. Nous avions bien remarqué quelques comportements bizarres pendant que nous roulions (arrêt inoppiné du moteur, hoquetement...) mais nous avions mis cela sur le compte du « vieux moteur ». Un peu, beaucoup, démoralisé et dégouté (ca fait moins de trois semaines que nous avons le van), nous faisons un rapide tour du mini-village (une rue!) pour voir si il y a un garage. De toute façon, il est 18h passé et tout est fermé. Je jette donc un oeil moi-même au moteur pour tenter de découvrir d'où vient le problème. Après quelques veines tentatives et réglages, je parviens quand même à le redémarrer. La lueur d'espoir ne sera qu'éphémère, dix minutes plus tard, tout est à refaire. On verra tout ça demain, au clair!

Ouf, cette fois-ci on ne sera resté que quelques jours dans la ville!

Dernière matinée à Adélaïde afin de visiter la célèbre chocolaterie australienne « Haigh's chocolates ». Visite très intéressante (surtout pour Justine ;-) suivie d'une petite dégustation : il faut avouer qu'il est assez bon ce petit chocolat australien... Fin d'après-midi, nous reprenons la route en direction de Coober Pedy, une ville sous-terrraine au milieu de nulle part à 600 kilomètres au nord d'Adélaïde. Sur le chemin, nous nous arrêtons à Gumeracha « to have a look » au big rocking horse, encore un bel exemple du kitch australien : un cheval à bascule géant qui fait office de vitrine d'une fabrique de jouet.

Adelaide city

Plouc, plouc, plouc... Nous sommes réveillé par un drôle de bruit ce matin, une espèce de tambourinement continu sur la carosserie. La police? Un phénomène extra-terrestre? Pris de panique, nous ne pouvons en supporter d'avantage. J'ouvre la porte pour découvrir avec stupeur qu'il pleut! Tout simplement. Nous avions quasiment oublié de quoi il s'agissait depuis notre départ de Melbourne. Pas de chance, il fallait que ça arrive le jour où nous avions planifié de visiter Adélaïde. Un petit jean, un pull et une casquette, nous voilà ready pour arpenter les rues de la ville. Passage obligé par les Botanic Gardens avant de découvrir les quelques édifices et galleries d'arts de la ville : un bonne journée de marche mais vraiment rien de très exceptionnel. La ville est agréble mais il n'y a que la rue commercante et le central market qui soit digne d'intérêt. Le centre urbain est entouré d'une ceinture de parcs pour se décontracter, ça c'est assez bien pensé.

Glenelg Beach

Petit déjeuner de feu au Starbucks pour commencer en beauté cette journée playa à Glenelg. Nous ne resisterons pas à la baignade et nous testons enfin notre planche de Bodyboard (achetée à Mildura en plein milieu du désert ;-). On passera une bonne partie de la journée avec Marine et Florie (les 2 belges qu'on avait rencontrées à Zaventem et puis à Sydney et revues à Melbourne) qui sont encore une fois, par coïncidence, dans la même région d'Australie que nous. C'est vraiment trop marrant, à chaque coup, on se raconte ce qu'on a fait depuis la dernière fois qu'on s'est vu: travail, trajet, anecdotes... Rendez-vous dans 2 mois à Perth! En soirée, petit arrêt dans North Terrace à Adélaïde pour assister à un très beau spectacle de lumière : Des motifs sont projectés sur des batiments publics pour leur donner un nouveau look... très réussi!

Adélaïde nous voilà!

Ballade dominicale de 2 heures au Morialta Conservation Park, un espace sauvage à peine à 10 minutes du centre de la ville: assez inattendu à un tel endroit.
Début d'après-midi, nous voilà ENFIN à Adélaïde : une demi-heure de décalage horaire en moins que dans le NSW et le VIC, bizarre! Pas de chance, c'est le week-end de Pâques et la ville est morte. Heureusement, la bibliothèque est ouverte : nous profitons d'une connection sans fil gratuite à volonté. A 10 kilomètres d'Adélaide, la petite ville super touristique de Glenelg, au bord du golf Saint-Vincent, est bien plus animé. Nous y passerons la soirée et y resterons pour la nuit. Un vrai petit St Tropez.

Monte petite... monte

Rien de tel que quelques pauses sur notre trajet vers Adélaïde (que l'on devrait atteindre aujourd'hui normalement) avec ce temps très agréable : petit trip sur la plage à Silver sands (avec notre van) et marché local à Willunga dans la McLaren Vale très réputée pour ses bons vins. Je vous conseille d'ailleurs le shiraz Viogniez, un bon choix. Nous terminons l'après-midi dans les Adelaïde Hills au sommet du mont Lofty pour un couché de soleil, embrumé, sur Adélaïde : Pas terrible. En tout cas, nous savons maintenant qu'il vaut mieux éviter les colinnes avec notre van car son moteur n'est vraiment pas (plus ?!) très puissant. Ce fût laborieux : montée en seconde à 5000 tr/min, ca arrache... les oreilles!

Cap sur Adélaïde

Petite promenade matinale le long de la côte à Port Eliot. Afin de conjurer le mauvais sort de la Pajero, nous nous débarassons du porte-clef du car market de Sydney, porte malchance, dans les eaux tumultueuses du Southern Ocean. Toute une symbolique! Du coup, Justine baptise notre nouveau van : « Eliot ». Quelques kilomètres plus loin, petite escale à Victor Harbor pour découvrir Granite Island en 1 heure de marche : très agréable.
Nous reprenons la route en logeant les côtes jusqu'au Cap Jervis. Pour finir nous n'irons pas à Kangaroo Island, nous nous contenterons de la windfarm sur les hauteurs du cap. Dernière escale à Second Valley pour une bonne douche avant de tomber dans les bras de morphée à côté du barrage de Myponga.

Byebye Victoria

Hier, nous nous sommes arrêtez à 20 kilomètres de la frontière du South Australia pour la nuit. Il faut dire qu'on a, DEJA, un petit problème avec notre van : il y a un court-circuit quelque part et les feux arrières ne fonctionnent pas (c'est la police qui nous l'a fait remarquer...). On évite donc au maximum de rouler la nuit. Nous voilà donc à la frontière, avec l'obligation de nous défaire de nos fruits et légumes pour éviter la propagation d'insectes d'un état à l'autre. Habituellement, il n'y a que des panneaux mais cette fois-ci, c'est un vrai poste-contrôle. Nous qui avions fait le plein de fruits et légumes la veille... Nous nous retrouvons en train de préparer une mega omelette aux légumes sur un parking à la frontière. Pommes et raisins pour dessert. Ca y est nous sommes full et le frigo est vide, nous pouvons passer! Plutôt que de se diriger directement vers Adélaïde (même si on est légèrement en retard ;-), nous ferons un petit détour par la péninsule de Fleurieu. Arrêt à Port Eliot pour la nuit: notre traversée en Ferry nous a épuisé (private joke).

Nettoyage en profondeur

Le revers de la médaille d'un trip au Mungo en Ford econovan ? Il nous faut une matinée entière pour renettoyer la poussière qui s'est infiltrée PARTOUT. Ju en est malade, tout est à refaire: toute la vaisselle, les étagères... Quelques courses, le blog... tout est en ordre, nous pouvons démarrer pour Adélaïde.

Mungo NP

Départ de Wenworth pour rejoindre le Mungo NP très connu pour ses formations sableuses créées par le vent au fil des milénaires. La voiture roule vraiment très bien, on regrette juste la climatisation avec ces 40°C. Petite surprise cependant, nous avons fait à peine 150 kilomètres et la jauge d'essence indique déjà la moitié. Nous sommes obligés de faire un détour de 60km aller-retour pour trouver une pompe pour ne pas nous retrouver en panne sèche au beau milieu du Mungo NP. Ensuite, c'est parti pour pas moins de 225 kilomètres de routes bosselées et non bitumées : un beau test pour le van et nos nouvelles installations. Les paysages sont intéressants mais la chaleur, la poussière et les trop nombreuses mouches gâchent une peu l'excursion. Petit douche au centre d'information local avant de reprendre de nuit les 2 heures de routes cahoteuses en terre vers Mildura. Attention aux lapins, bétails et kangourous qui traversent la route. Le retour est éreintant, il est 23h00, pas le courage de se faire à manger, ce sera un bon MacDo avant le dodo.

6 mois en Australie

Encore quelques aménagements (des finissions) au van et nous voilà fin près pour reprendre notre voyage. Nous souscrivons à une « road assistance » au cas où nous aurions un problème sur la route. Pour la Pajero, c'est son denier jour, les affichettes n'auront pas porté leur fruit. Nous sommes bon pour la porter à la feraille où on nous en donne 500$. Et dire que nous avons dépenser 9000$ pour cette voiture... Le pire c'est qu'elle semblait presque réparée depuis que j'avais essayé de reconstituer le joint de culasse avec un « Choky Block », une sorte de plastique-goudron que l'on envoie au moteur via le circuit de refroidissement. C'est sûr, ils doivent être heureux. On est trop honnête, on aurait pu la vendre sans rien dire mais encore fallait il prendre le temps. Heureusement, nous allons pouvoir récupérer une partie de la taxe de roulage et de l'assurance voiture. La page est tournée, nous sommes en Australie depuis 6 mois déjà, nous voilà avec un nouveau van pour un nouveau départ ;-)

Travaux terminés

Normalement nous devions quitter le camping à 10h! Très compréhensif, on nous permet de « terminer » nos travaux. Il reste à placer les armoires, le frigo, fixer tout ensemble et ramasser toutes nos crasses. Ca nous prendra encore toute la journée. Petite piscine, petite douche et nous revoilà sans domicile fixe. Nous retournons donc, avec nos deux voitures, dormir le long de la Murray River.

Aménagements intérieurs

Les travaux continuent. Pendant que Ju s'affère à la peinture, je me penche sur les plans de l'aménagement intérieur. Entre la prise des dimensions, la récupération des étagères du peintre et la nouvelle disposition, j'ai de quoi faire travailler mes méninges. Faut dire, j'aimerais disposer d'une table avec des bancs et des rangements accessibles la journée qui soit convertible en lit le soir. Il faut donc imaginer une table pliante, prévoir un espace pour ranger le matelas la journée, de la place pour les valises et tout le bordel qu'on a dans la Pajero. Ouf, j'ai fini de faire mes calculs et mes plans de découpes, je n'ai pas droit à l'erreur car c'est le magasin de bois qui coupe tout. Quelques emplettes et découpes de bois plus tard, je reviens avec tout mon bazar au camping. L'assemblage peut débuter. Nous passons notre première nuit dans le van.