Bientôt des visiteurs ;-)

C'est cool, hier, on a discuté avec Dave et Bron pour voir si on pouvait encore rester chez eux et ils nous ont confirmé qu'on était vraiment les bienvenus. On ne va donc plus se tracasser... On prévoit de rester encore 2 semaines à Esperance, comme ça on aura travaillé 4 semaines au total avec « logement » gratuit, la planque! En plus, Amand et Chris prévoient de venir en Australie vers la mi-juin et on préfere être dans le nord car il fera plus chaud et c'est la saison sèche en hiver donc parfait pour leur concocter un super voyage. Ju est toute excitée à l'idée de faire un bout de chemin avec eux, on va tenter de leur faire un bon petit programme ;-)

Day off bien mérité

Repos du guerrier pour moi qui n'a pas encore eu de day-off depuis qu'on a commencé à travailler à Espérance. J'aurais bien voulu encore travailler avec Dave mais il n'y a plus assez de boulot pour moi. Ce sera donc 2 véritables journées de relâche. Vu le retard pris avec le blog et les photos, il nous faudra toute la journée pour les mettre à jour. Le soir, souper en famille!

Journée relâche pour Ju (encore). On ne lui a pas retéléphoné pour le job de cleaning mais ça l'arrange bien, l'idée de faire le ménage pour des privés ne l'enchantait pas beaucoup. Enfin, l'air de rien, elle a quand même fait 35 heures cette semaine au Pier, c'est pas si mal! On a peut-être trouvé une alternative pour notre logement, une chambre dans une grande maison d'une amie d'une fille qui travaille au Pier. Les contacts, ça sert toujours... Il n'y a pas internet et les autres facilités d'ici mais du fait qu'on ne paie rien chez Dave, on n'est pas toujours très à l'aise et on a toujours peur de déranger. C'est clair qu'on préfèrerait rester ici; enfin, il faudra qu'on en parle franchement avec eux ! Histoire à suivre donc... D'un autre côté, Victor, le namurois qui squatte la maison depuis trois semaines, n'a pas l'air de se tracasser et nous dit qu'il n'y a aucune raison de se poser de question et qu'on est les bienvenus!

Petite nuit pour Ju avec en prime (on ne va pas s'en plaindre), un surplus de travail de 16h à 21h. Ca nous permet de finir ensemble pas trop tard et de retourner « à la maison » pour passer une bonne nuit.

Sharing home

On profite de notre break pour la douche chez Dave. Il faut dire que ça tombe bien, surtout en semaine car ils travaillent et nos horaires sont complètement décalés donc c'est un peu comme si on faisait du « sharing house » sans trop les déranger dans leur habitudes de tous les jours. On peut profiter de la maison pour nous tous seul ;-)
Vu notre petite histoire de la nuit passée, on aurait bien eu envie de revenir à la maison pour la nuit mais ça ne vaut pas la peine de bouger le van car Ju fini à 1h30 du mat' et recommence à 6h30 pour le cleaning du bar. C'est quand même facile d'avoir un bon lit mobile juste sur son lieu de travail...

Nuit agitée

Comme Ju n' a qu'un horaire allégé de 35 heures au Pier hotel et qu'elle ne travaille qu'en soirée, elle recherche un autre petit job pour compléter son horaire. Aujourd'hui, elle a rendez-vous avec la responsable d'une firme de cleaning. Résultat de l'interview, lundi prochain. Je fini ma journée à 21h30 et à 23h, après avoir bu un verre avec mes collègues de l'hôtel, je vais faire un petit dodo dans le van, parqué à l'arrière de l'hôtel, en attendant que Ju finisse de travailler (vers 1h du mat'). Le problème c'est que le vendredi le night club est ouvert. Autant dire qu'il y a des saouls, comme souvent près du bar, sauf qu'aujourd'hui ils sont un peu plus noctambules qu'à l'accoutumée. Conséquence, je suis réveillé par un individu rôdant près de la voiture. J'ouvre la porte du van, il semblerait que ce ne soit qu'un demi-saoul qui tente de pisser, en vain! Il est une 1h30, Ju est rentrée et en plein sommeil tandis que je ne dors qu'à moitié, à l'affût du moindre bruit. Prémonition ou non, toujours est-il que je surprends un individu tentant de monter sur le toit de notre van!!! Je frappe sur la vitre du van en demendant au gars ce qu'il est en train de faire. Surpris, il n'a comme seule réponse : « I'm climbing up your roof ». Je lui dis de dégager, le gars s'en allant a encore le culot de nous dire qu'on n'a pas le droit de faire du camping ici!!!

Pendant que certains travaillent, d'autres se la coulent douce ;-)

Et c'est reparti au Pier hôtel pour moi avec les mêmes horaires. En tant que Kitchen Hand en herbe, je commence à maîtriser les préparations culinaires. Après avoir appris à préparer les plats du salad bar (pas toujours facile à comprendre en anglais), je maîtrise à présent le nettoyage et la préparation des huîtres! Nature ou Sauce Kilpatrick? Ju ne commence qu'à travailler à 17h, ce sera donc une petite journée playa-lecture pour elle, il faut bien qu'il y en ait qui profite des belles plages d'Espérance.

Dernier jour dans les clous

Deuxième et dernière?! journée « enlevage de clous » pour moi. On avait presque fini hier, il ne faut plus QUE poncer toutes les planches, les ranger et les empaqueter, ça change un peu et c'est surtout un peu moins douloureux pour les mains. De son côté, Ju se la joue toujours « en planque » au Pier hôtel ;-) Comme souvent ici en Australie, la journée (pas la semaine) se termine autour de 2-3 bières avant de rentrer à la maison pour en boire encore quelques-unes. Heureusement qu'ils ont le footing pour conserver la ligne.
C'est devenu une habitude maintenant, chaque fois qu'on est acceuilli chez des Australiens, on leur propose de leur préparer notre spécialité locale, la potée liègeoise. Et victor, le namurois, nous fera un petit dessert tout aussi local, le café liégeois, ça faisait longtemps. Miaaam!
Pour la petite histoire, Victor est un namurois de 18ans qui voyage seul et devinez quoi, comble du hasard (une fois de plus), il connaît les cousins de Justine qui habitent près de Namur (sa grand-mère habite juste en face). Le monde est vraiment petit, non?

"En famille"

Normalement, ça devait être deux jours de congés pour moi (je travaile 5 jours sur 7 au Pier) mais j' en décide autrement. Départ à 6h50 du mat' pour une petite journée de « folie » avec la joyeuse équipe des enleveurs de clous... y en a qui sont quand même un peu maso! Ju profite de sa journée pour faire les courses, les lessives... elle a reçu un double des clés de la maison et peut donc en profiter à sa guise. Ces australiens sont vraiment trop sympas... On n'imagine vraiment pas ce genre de chose en Belgique : laisser la clés de sa maison à des inconnus et les laisser squatter leur maison en toute liberté, ça c'est de l'ouverture d'esprit.
La journée s'achève par un bon repas « en famille » avec Dave, sa femme, ses deux enfants et Victor, le namurois.

C'est congé pour Juju le lundi. Pendant ce temps, Je travaille encore et toujours de 10h à 14h et de 17h à 21h30. J'ai un horaire complet de plus de 40h/semaine, c'est pas mal d'autant que c'est plutôt bien payé. En plus, maintenant qu'on a un peu plus sympatisé avec Dave et sa famille, on profite du break d'après-midi pour prendre une bonne douche chaude (c'est usant à la longue de s'infiltrer dans les caravan park) et se préparer nos petits repas dans une vraie cuisine. Ils nous ont même proposé de parker la voiture dans leur allée de garage pour que l'on puisse dormir plus sereinement.

Incruste en douceur

Petite nuit pour moi, on m'a donné quelques heures de cleaning pour aujourd'hui. Je commence donc à 6h30, je dois aspirer tout le resto, le bar et le night club. A 10h, je termine et Auré, lui, commence sa journée en cuisine. On se croise pour le moment, c'est dommage que nos horaires soient si différents. Aujourd'hui il fait caillant dehors et il pleut, c'est l'horreur. Je passe ma journée sous les couvertures, parkée devant la mer, à attendre mon homme. Le soir, je m'incruste chez Dave pour aller sur internet. Je rencontre sa femme et ses enfants (5 et 7 ans), ils sont trop mignons. Il fait si froid dehors, ils me proposent de rester chez eux et on regarde un bon film dans un bon divan bien comfort, ça faisait longtemps. Ils nous proposent de prendre une douche et même de dormir dans le salon.

Et un petit verre...

Idem pour Auré, encore une longue journée de travail avec les clous et le soir en cuisine. Il fait la vaisselle et prépare certaines salades et les plats faciles. C'est un « kitchen hand », comme on dit ici. L'ambiance en cuisine est bonne et chaque soir, après le service, ils boivent un verre tous ensemble avec les serveuses du resto, sympa comme ambiance! En plus c'est bon pour l'anglais...
Pas le temps de glander pour moi non plus. Travail de 12h à 17h et de 19h à 01h du mat'. Ca se passe plutot bien même si certains clients, bourrés, sont assez cru dans leur façon de parler. La drague va bon train et je ne suis pas toujours très à l'aise. Enfin, c'est comme ça avec les autres serveuses aussi et on a comme consigne de toujours sourire et de les remettre poliment à leur place. En m'attendant, Auré se rend chez Dave (le manager des clous) pour boire un, deux ou trois verres. Il faisait un barbec avec les autres backpackers et nous avait chaleureusement invités.

On reprend en force

Et c'est reparti pour 10h d'enlevage de clous, pour Auré du moins. Moi je me suis arrangée pour travailler au Pier hotel today comme ça ça me fait une bonne excuse pour ne pas aller faire ce boulot de merde. De toute facon, mes bras et mes mains sont incapables d'enlever un clou de plus.
Je travaille donc de 12h à 15h pour un premier contact avec le bar. Beaucoup de nouvelles choses à assimiler, je suis un peu perdue. Il y a au moins 20 sortes de bières, d'alcool et de vins différents, au fût, en bouteille, en cannette, dur dur de s'y retrouver. Et quand c'est des australiens, à moitié bourré qui demande à boire, autant dire que je dois leur faire répéter 5 fois pour comprendre. Enfin, tout le monde me rassure en me disant que c'est toujours comme ça au début mais qu'après quelques jours, ça ira mieux. On est une grosse équipe au bar, environ 25, et il y a pas mal de backpackers, tous des jeunes comme moi, c'est sympa.
Je récupère Auré à 17h et comme hier, une douche en vitesse et on reprend le service à 18h au Pier hotel. Auré est sur les genoux, il se fait des journée de 14h de boulot, pas facile! En plus, comme on n'est encore sûr de rien point de vue horaire, on dort toujours dans le van. On attend d'en savoir plus pour se fixer quelque part.

Et c'est parti pour... le boulot!!!

On avait presque oublié ce que voulait dire travailler mais les souvenirs reviennent vite. Début de notre journée de boulot à 7h du mat pour 10h d'horreur. Le travail consiste à enlever des clous sur des planches de bois. Nos outils: un marteau et une pince, des bois et des clous! Le boulot est vraiment chiant mais c'est surtout très dur, vraiment pas un truc de fille. Nos mains n'en peuvent plus et je suis à bout de force (c'est Ju qui rédige ;-). Heureusement, Dave (celui pour qui on bosse) est vraiment super sympa et très chaleureux, ça nous motive. Il y a aussi 2 autres backpackers avec nous, un namurois et un allemand. Fin à 17h, juste le temps de prendre une douche et on reprend le service à 18h au Pier hotel. Auré a fait son essai hier et ça s'est bien passé. Quant à moi, je devrais normalement travailler au bar mais pour mon essai je reste en cuisine pour couper les légumes, débarrasser les tables...

Twilight Beach et ses dauphins

On démarre de bonne heure sur la great ocean drive pour espérer rejoindre la prochaine ville (Albany) ce soir. 9 heures du mat', on découvre Twillight Beach, aussi belle que toutes les autres mais avec en bonus, une collonie de dauphins qui se ballade à 5 mètres du bord.

Nous qui voulions ne pas trop trainer, c'est raté, l'envie est trop forte, on enfile le maillot et on se jette à l'eau.

On va explorer près des rochers avec notre masque et notre tuba et c'est encore un beau spectacle qui nous attend, dommage qu'on n'aie pas un appareil photo aquatique.

Tout ça nous donne envie de rester un peu plus longtemps à Esperance, on décide donc de changer nos plans et on se lance à la recherche d'un job! En moins d'une heure, Auré obtient un premier essai dans un resto et on trouve un job pour les 2 ou 3 jours qui viennent chez un menuisier.

Cape le Grand NP

Menu du jour: escalade de Frenchmans peak en entrée, sable blanc et eau turquoise en plat et comme dessert, folie sableuse en van. C'est donc à Cape le Grand National Park que nous nous rendons. On nous en avait dit beaucoup de bien et on ne peut que confirmer, c'était tout simplement splendide! Pour avoir une vue d'ensemble de ce qui nous attendait, nous sommes monté à un sommet, très sportif comme « escalade ».

Ensuite détente totale à Twillight Cove, une plage comme on en voit dans les magasine, genre on se dit qu'ils ont truqué les couleurs mais je vous assure que c'est la réalité.

Pic-nic à Lucky Bay et pour couronner le tout, nous nous tentons le retour en van par la plage! En fait, il y avait 2 moyens de rejoindre la ville: soit on roule 50km sur des routes, soit on choisi le retour par la plage via une piste de 22km, réservée au 4X4. Après avoir sondé le sable qui ne nous semblait pas trop mou, on avait bien envie de se tenter le retour par la plage. Après avoir discuté avec 2 filles qui venait d'emprunter la piste avec un 4X4, elles nous disent qu'on peut tenter et nous proposent de nous suivre au cas où nous aurions besoin d'aide, sympa! Ni une ni deux, on se lance pour les 22km et malgré quelques passages un peu soft et quelques petites glissades, nous y sommes arrivés, c'était trop cool ;-)

Repos à Esperance

Repos du guerrier dans la belle petite ville d'Esperance. Ballade matinale le long de la jetty, suivie d'une marche le long du woody lake dans le wetland.

Et pour se rafraîchir, une bonne baignade dans les eaux turquoises de la Blue Heaven Beach, magnifique!

Fin de la traversée du Nullarbor

Et c'est parti, il est 6h30, le soleil est levé et on commence à rouler.

On compte bien arriver à Esperance aujourd'hui, ça nous fait donc 700km. On a changé les heures et maintenant, il n'y a plus que 6h de décalage avec la Belgique (et dire qu'il y a six mois, on était à 10h de décalage)! Le revers de la médaille, c'est que le soleil est couché à 17h30, on doit donc démarrer très tôt si on veut profiter de la journée.

Rien d'intérressant sur la route, nos seules distractions sont les animaux morts qui se font manger par les aigles et aussi, chose très amusante que j'avais oublié de mentionner, ici tout le monde se fait signe d'un lever de doigt en se croisant sur les longues routes, c'est très sympa comme habitude! Il faudra qu'on perde ce réflexe dès notre retour en Belgique si on ne veut pas passer pour des fous...
Pour les derniers kilomètres, c'est une course folle contre le soleil... Nous sommes vainqueur, arrivée à Esperance en temps et en heure!

Une longue route...

C'est aujourd'hui qu'on commence véritablement la traversée du Nullarbor NP.

Au fur et à mesure des kilomètres, les arbres se raréfient et on se croirait en plein désert, bizzare car on a longe la mer, à notre gauche. Pour nous distraire, toute une série de lookout nous attendent sur la route: des vues sur l'océan du haut de falaises, c'est superbe et ça nous permet de faire des haltes.

On s'amuse aussi à prendre des photos des panneaux de signalisation très inhabituels pour nous petits belges. Ca y est, on franchit la frontière du Western Australia et on passe avec succès le contrôle du « fruit fly exclusion »; j'avais prévu le coup en cuissant les pommes et les carottes qu'il nous restait.

Début de la traversée du Nullarbor

Encore une matinée à la bibliothèque pour terminer la mise à jour du blog et surtout, graver des nouveaux CD de musique pour nous accompagner dans notre longue route, sans radio bien sûr!
Premier arrêt à Cactus beach, un des meilleur spot de surf en Australie. Pas mal mais sans surfeur, ce n'est pas très intéressant!

On s'est fait une petite frayeur en allant voir Point Sinclair: on s'est embarqué sur une descente infernale dans le sable, on a cru ne jamais savoir remonter. Mais une fois de plus, Eliot et Auré au volant ont formé une équipe de choc et la remontée s'est faite sans soucis.

Point Labatt

Comme il paraît que les animaux sont très matinaux, il m'a pris l'idée (un peu folle après coup) de marcher jusqu'à l'extrémité de la baie pour voir s'il y avait un groupe de lions de mer. Après un parcour du combatant à travers les algues et 1 heure de marche, je dois l'avouer, il n'y avait rien à voir à part des pélicans (c'est bien aussi !) et des mouettes. Retour un peu pénible au van dans une odeur très forte d'iode et de souffre : très désagrable.
Un peu déçu, nous reprenons la route vers point Labatt, via 60 km d'unsealed, pour enfin voir la colonnie de lions de mer (seul endroit au monde où ils vivent sur le continent). Ca valait le détour surtout avec ce petit déj' de feu (pains perdus encore ;-) et nos petits échanges avec les touristes australiens. Cap sur Ceduna, nous commencerons la traversée du nullarbour demain.

Dauphins, lions de mer : au choix!

Il faut bien faire des choix, on ne peux quand même pas tout voir. Nous reprenons la route sans nous arrêter à Coffin Bay, et en faisant quelques petits détours par les formations rocheuses de Tania, les dauphins de Venus Bay (on en a aperçu mais ce fût assez furtif) avant de stopper à Baird Bay, petit village bien connu pour la présence de lions de mer. Notre courte promenade du soir aura été très vite récompensée : à peine le temps de faire 20 mètres et en voilà un qui commence à crier juste au bord de l'eau. On a pu l'observer pendant plus de 10 minutes.

Port Lincoln

On n'aurait pas su s'en empêcher, après un bon petit déjeuner sur notre plage privée (trop la classe!), nous nous jetons à l'eau (dans les deux sens du terme) malgré sa température relativement basse: on est en automne et il y est 8h du mat' quand même. Quelques petites glissades en bodyboard plus tard, nous quittons cet endroit paradisiaque pour nous rendre au Port Lincoln NP. Ses belles routes unsealed (Ju est encore très contente même si cette fois les tracks sont un peu moins poussiéreuses) nous mèneront au nord du parc sur des plages de sables caressées par des eaux calmes et au sud sur des cliffs vertigineux érodés par la puissance des vagues de l'océan.
Cette belle journée n'aurait pu mieux se terminer qu'autour d'un bon verre de bière (la Cooper, vraiment très bonne, rien avoir avec les autres pils australiennes!) dans un pub de Port Lincoln.

Route vers Port Lincoln

Suite de la route jusqu'à Port Lincoln. Sur le trajet, Auré tente des petits détours (sur des routes en terre, encore une fois merci!) pour découvrir des beaux?! points de vue. Je vous laisse apprécier ça en image ;-)

On est content d'arriver à Port Lincoln qui est une petite ville touristique bien agréable. Après un petit crochet par la bibliothèque (skype oblige), on posera le camp à fishery bay, une belle plage de sable blanc déserte protégée de la pollution humaine.

Eyre Peninsula

Au menu du déjeuner: des pains perdus, trop bon et tellement facile à faire, je me demande encore pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt. Ensuite, on a fait un peu de route en direction de Port Lincoln, sur la Péninsule d'Eyre. Rien de bien spectaculaire comparé à ce qu'on a déjà vu précédemment (Olala, on devient des blasés, j'y crois pas!). Une soirée en amoureux autour d'une potée liégeoise et pour couronner le tout, une bonne douche chaude à Arno Bay.

Au programme de cette belle journée: lessive et nettoyage du van (et oui, on a encore pris des routes en terre et la poussière a, une fois de plus, envahit toute la vaisselle et les étagères. Ju va vraiment devenir folle!). J'en profite pour chipoter sur le van et parfaire l'aménagement. On découvre aussi que dans toutes les bibliothèques du South Australia on peut avoir la connexion wireless gratuite. On s'en donne donc à coeur joie! On squattera la place du village pour dormir avec deux autres français, Elsa et Yohan, rencontrés entre deux portières de van.

Retour du Red Center

10 heures de route et 1200 km pour arriver à Port Augusta, c'est long! Heureusement, pour nous distraire un peu, nous croisons de temps en temps différents animaux aux abords de la route ou dessus, vivants ou morts : vaches, chevaux, chameaux, kangourous, aigles du désert, lapins, émeus... il y en a pour tous les goûts. Ce qui est surtout déstabilisant, c'est de les voir au milieu de nulle part, on se demande d'où ils viennent et de quoi ils vivent.
Pour se remettre de ce long voyage, un bon gros poulet rôti nous attend. Miam miam!

Retour vers Port Augusta

Journée relax au campground: tri des photos, mise à jour du blog, recharge des appareils photos... On fera quand même un petit bout de chemin en direction de Port Augusta, retour à la case départ!

Kings Canyon

Deux petites ballades matinales avant que le reste du groupe nous rejoigne pour faire une très belle boucle de 6 km au milieu de formations rocheuses et de falaises à couper le souffle avec des bassins d'eau sur le parcours pour se rafraichir. Et dire que deux rangers, rencontrés en début de parcours, ont tenté de nous dissuader de faire la ballade parce que nous n'avions pas assez d'eau. C'est vrai qu'il faisait très chaud (38°C) mais on avait quand même pris chacun au moins 1.5 litres. Voyant qu'on était déterminé à continuer, ils nous ont filé un bidon de 3 litres d'eau car ils ne voulaient pas venir nous secourir pour déshydratation au sommet, sympa!
Pour la suite, nous avions pensé rejoindre les MacDonnell Ranges (au nord de Kings Canyon) par une route en terre de 70km. Mais apparement, c'est pas trop conseillé sans 4x4 donc on va éviter et on retourne direct vers Port Augusta sinon, il va encore falloir faire un détour de 600km A/R. Etrange, en écrivant, je me rend compte que la notion de distance a beaucoup changé depuis qu'on est en Australie. Ici on roule facilement 500 km juste pour voir un site pendant une journée. Mais c'est tellement beau, on ne regrette jamais le trajet!
On pose le camp au même campground que pour l'aller à 200km d'Uluru. C'est encore une super soirée avec toute la bande avant de se séparer et de refaire la route dans l'autre sens les prochains jours.