Seal Rocks

Ouf, pas de problèmes cette nuit. Petit déj sur la plage de Seal Rocks, plus besoin de préciser que l'endroit est incroyable, ça devient une habitude. Ensuite, remontée jusqu'à Foster pour faire les provisions pour 3-4 jours et faire le plein de carburant. Et oui, demain on part pour une virée en 4x4 dans les parcs régionaux.

Passage à Cape Hawks, un point de vue imprenable sur l'horizon. Ensuite, direction la ville de Wingham. A ce propos, ils ont beau avoir des côtes magnifiques, leurs villes sont super moches, limites kitch, avec des shopping centers partout. En bonus aujourd'hui, douche chaude prise « en stoumeling » dans un camping (j'ai même pu me raser!). Choix stratégique pour la nuit, un lieu retiré de tout dans un petit village. Qui l'eut cru, malgré nos précautions, débarquement de jeunes comme à l'accoutumée avec musique à fond. A croire qu'on les attire comme des mouches ces merdes!!! Heureusement, l'histoire se termine vite, la police intervient (pas le droit de boire de l'alcool le soir en rue) et ils finissent par dégager.

Hawks Nest

Une fois encore, levé au bord de l'océan avec temps magnifique. Direction Port Stephens (Hawks Nest) réputé pour ses eaux turquoises. Nous en retiendrons aussi sa myriade de coquillages et notre premier barbec. Passage à Karuah où nous avons fait un break et profité d'une course de bateau. Décidément, ces australiens sont vraiment cool, chacun avec leur bac frigo et leur bière à la main, à plaisanter dans une ambiance conviviale. Dodo à Bulahdelah.

Trio de choc surtout "Oui-Oui" au centre, ca c'est des life guard !!!

Vers le nord

Ce jeudi, exploration de la côte océanique. On commence par le phare de Norah Head en empruntant la mythique Pacific Highway. Bifurcation par le Toukley pour profiter des paysages tout en conduisant. Encore une vue de plus à photographier, plages grandioses très peu fréquentées. On déjeune sur les hauteurs avant de rejoindre la plage et de se baigner pour la première fois en Australie.

Comme c'est bon! Après ça, expédition douche. Au premier abord, j'ai cru qu'on pourrait utiliser les douches de la plage mais elle sont bloquées pour restriction d'eau. Malgré tout, je me lave vite fait à l'évier. Ju ne peut faire de même.

On quitte ce lieu idyllique pour reprendre la route vers Newcastle en espérant trouver une douche pour Ju. Sur le chemin, par hasard, arrêt à Muddy Beach au bord du lac Macquarie, un futur village de vacances déjà bien aménagé. Barbec et robinet, tout ce qu'il faut pour que Ju se lave et pour manger. Encore une fois, le cadre est magnifique, on ne s'en étonne même plus maintenant. On serait bien rester là toute la nuit mais un garde rôde et nous pensons que nous ne sommes pas les bienvenus.

Finalement, quitte à reprendre la voiture, on continue jusqu'à Merewether, juste avant Newcastle. Atterrissage à Bar Beach pour passer la nuit... Enfin, que l'on croyait! Pour la seconde fois, réveil par une foule de jeunes avec bagnoles, musique et démonstrations « m'as-tu vu ». Nous n'avons toujours pas compris pourquoi les parkings étaient des lieux de RDV pour les jeunes mais une chose est sûre, on ne nous reprendra plus à y dormir! Après deux heures d'hésitation, à moitié dans le cake, je reprend le volant pour aller dans une rue voisine espérant passer le reste de la nuit au calme.

Aménagement de notre maison

Il est 3h du mat, on ne dort toujours pas. Une petite folie nous prend, on trouve un point d'eau et on commence à tout ranger pour que ce soit fini à 8h (quand les gens se lèvent). Justine à l'intendance, Auré à la mécanique, chacun trie, lave et range aussi vite que possible. A 5h, le soleil est déjà levé et la petite ville de Coogee commence à s'animer rapidement. Bientôt, des dizaines de sportifs affluent pour faire leur jogging matinal le long de l'eau. On se sent un peu gêné mais très vite, les gens s'arrêtent pour sympathiser et nous donner des conseils pour le voyage ou encore pour plaisanter en nous demandant si on ne fait pas une brocante. Les gens sont vraiment très ouverts ici. 9h, la voiture est enfin rangée, Justine est soulagée. Il reste juste le frigo qui n'a pas sa place car la planche du lit est trop basse. Mission de la journée: trouver du bois pour rehausser le lit! Plus question de traîner ici, on fait quelques centres commerciaux pour trouver ces fichus bois mais rien, nada! Dégoûtés, nous prenons la route en direction de Newcastle et c'est sur la route qu'on trouvera le bois dans une entreprise avec des gens bien sympas (il suffisait de demander...). Première expérience de la voiture et de la conduite à gauche en plein trafic sur la freeway et le Harbour Bridge, le stress monte, monte...

Une vingtaine de km plus loin, nous rejoignons le parc Ku-ring-gai où nous sommes bien tranquilles pour faire les modifications à notre maison mobile. A l'ordre du jour, découpe de cales de bois avec une scie à métal (super!) et d'une partie de la plaque de bois pour pouvoir insérer et ouvrir le frigo.

Comme le morceau était assez grand, impossible de le découper à la scie, Mac Gyver entre en action! Solution de fortune: faire des trous à la perceuse. C'était sans compter que la batterie tomberait à plat. Auré n'a pas dit son dernier mot, 2 bouts de fil branchés sur la batterie de la voiture et le tour est joué.

Après plus d'une demi-heure, la plaque cède enfin, le frigo peut prendre place et la voiture est complètement opérationnelle. La nuit est déjà tombée et on reprend notre route. Quelques km plus tard, on s'arrête sur le bord de la route près de Somersby pour passer la nuit.

L'aventure commence

Levé matinal au Wake up! Il faut rendre les cartes d'accès avant 10h du mat et aller chercher l'argent pour la voiture. Il est temps de quitter le confort pour l'aventure! Chargé comme des mulets (surtout moi), nous nous rendons au car market pour conclure la transaction.

Comme les jours précédents, la patience est de mise. Ironie du sort, c'est à ce moment que nous rencontrons 2 backpackers qui veulent justement revendre leur matériel car leur voiture a rendu l'âme. On se retrouve donc en pleine rue à dépouiller leur voiture. Résultat, on opte pour le package complet: matelas, ustensiles de cuisine, bacs de rangement, tente, chaises pliables, jerricans d'essence et d'eau, inverseur (pour avoir du 220 volts dans la voiture), mallette d'outils, perceuse, bec à gaz et frigo au gaz + 3 gros livres d'itinéraires et des cartes d'Australie. En plus, les gars super sympas nous donnent plein de tuyaux pour le voyage.

Fin d'apm, reste à enregistrer la voiture à Sydney et faire le plein. Grosse surprise, un plein de 110 litres à 150 dollars, espérons qu'on fasse au moins 500 km avec ça! Avec tout ça, on est déjà le soir et on ne sait pas comment on va dormir car la voiture est pleine à craquer de matériel. Il n'y a pas de place pour se coucher.

Ju a le moral à zéro, elle ne rêve que d'une chose: tout nettoyer et organiser notre nouvelle maison. Pour finir, on décide d'aller se poser à Bondi Beach. C'était sans compter le débarquement d'un escadron de voitures tunées avec jeunes et musique à donf. Ok, on a compris, on se trace et on va à Coogee. Encore une fois quelques jeunes sortis de nulle part skatent un parking. La nuit va être difficile, surtout sans lit...

Dernière journée à Sydney

Encore une journée voiture (on commence à en avoir marre). Cette fois, c'est pour faire un check-up de la mécanique par un garage. Le temps d'attendre et de récupérer la voiture, la journée est déjà passée. Le verdict tombe: le véhicule est en bon état! Juste à faire la vidange de l'huile et changer l'eau du radiateur. Ils en demandent 500 dollars, on fera ça en dehors de Sydney, ce sera plus abordable. Enfin, nous voilà soulagé, on confirme l'option sur le véhicule et on viendra le chercher dès qu'on aura les sous. En repassant au TCP pour se connecter à internet, bonne nouvelle: l'argent est déjà arrivé en transfert urgent (merci Martine!). C'est décidé, demain on prend la bagnole et on quitte Sydney pour aller chercher la chaleur du Nord. Le soir, pour se changer un peu les idées et profiter une dernière fois de l'atmosphère nocturne de Sydney, on va prendre un verre sur Darling Harbour.

Expédition voiture

Retour au car market. Cette fois-ci, c'est décidé, on achète une voiture. Passage en revue des différents véhicules proposés: entre les campervans, les breaks et les 4x4, le choix est vite fait. Même si il faut débourser un peu plus, on préfère une voiture plus robuste qui soit utile sur des terrains caduques. On a trouvé!!! Un vieux 4x4 Mitsubishi Pajero V6 Wagon de 1991 avec pas moins de 300 000 km au compteur, essence de surcroît. Mais bon, il paraît que c'est courant ici, croisons les doigts.

Plus qu'à retirer l'argent, 6000 dollars, soit environ 3600 euros. Pas de chance, après quelques essais, on se rend compte que l'on ne saurait retirer cette somme que ce soit avec Visa ou avec Maestro. Une seule solution, faire un transfert de notre compte belge vers notre compte australien. Malheureusement, il paraît qu'il faut compter jusqu'à 7 jours et nous on la voulait pour mercredi (jour où on doit quitter l'auberge). Coup de chance, on arrive à joindre Martine, la mère de Ju, pour qu'elle aille faire la demande de transfert à la banque. Croisons les doigts pour que ça prenne le moins de temps possible.

Manly Beach

Pour cette journée, un peu de répit, on se rend à Manly, au nord de Sydney, pour assister à une vente aux enchères de veilles planches de surf. Sur le trajet, on regarde au passage les courageux coureurs du marathon de Sydney et j'en profite pour shooter les grands buildings ultra modernes.

Embarcation sur le ferry et contemplation de la baie de Sydney, de son opéra et du Harbour Bridge.

A Manly, pas de chance, impossible de trouver le lieu de la vente aux enchères. Pour se consoler, bain de soleil sur la superbe plage (côte pacifique) et observation des surfeurs, en nombre ce dimanche.

L'apm s'achève par une belle ballade dans une réserve naturelle le long de la mer (merci le Lonely Planet!).

Comme pour l'aller, retour en ferry, il est 18h, il fait noir et j'en profite pour photographier l'opéra et Harbour Bridge de nuit.

De retour sur la partie sud de Sydney, nos pieds n'en peuvent plus et nous reprenons le métro vers le Wake Up (notre auberge). Bien qu'ici en Australie, boire fait partie du « way of life », on rencontre parfois, à 19h30, des gens qui ne supportent pas l'alcool...

Belgian beer café

Aujourd'hui on a passé la plus grosse partie de la journée au TCP pour avoir la connexion internet. Diverses formalités telles que l'obtention d'un tax file number (nécessaire pour travailler ici) ainsi que des conversations skype avec quelques uns d'entre vous. Fin d'apm, direction King Cross, au car market, endroit de transaction privilégié pour l'achat et la vente de véhicules entre backpackers. Pas de chance, on est arrivé trop tard mais on a quand même pu obtenir quelques renseignements sur la manière dont ça se passe ici et ce qu'il faut regarder pour s'assurer de l'état du véhicule qu'on veut acquérir.

19h, rendez-vous avec Nathalie et Christophe Vangueustaine (des amis belges) pour aller manger un bout au resto. Coïncidence, ils sont à Sydney à moitié pour leur voyage de noces et à moitié pour le boulot de Nathalie. Comme ils connaissent bien Sydney, ils nous emmènent dans un resto italien sur Darling Harbour. A mon avis, on ne mangera plus dans des endroits pareils à moins de trouver un bon petit job. En tout cas, c'était délicieux. Pour continuer la soirée, Christophe nous emmène au Belgian Beer Café de Sydney qui sert beaucoup de bières belges, même certaines que je ne connais pas. Enfin, ce n'est quand même pas le Vaudrée.

On voit tout de suite qu'on n'est pas en Belgique: le prix, minimum 10 dollars, même pour une Stella, et aussi leur manière de servir la bière. Et dire u'en plus, ils ont du suivre une formation pour servir une bière comme ça... Sans commentaire (cliquez pour la vidéo)!

Coogee to Bondi Walk

7h, levé matinal, de toute façon, on n'a toujours pas récupéré du décalage. Au programme, RDV à la banque pour l'ouverture de notre compte australien avant la célèbre ballade qui relie Coogee à Bondi Beach.

Effectivement, elle valait le détour, paysage superbe et mer turquoise avec en supplément un beau grand soleil.

D'ailleurs il vaut mieux se protéger ici, je crois que les asiatiques l'ont bien compris.

A l'aller comme au retour, utilisation du bus. Sauf qu'au retour, il n'y avait plus le guide. Résultat, on a loupé notre arrêt et on s'est retrouvé au Harbour Bridge; plus qu'à marcher 45 minutes jusqu'à l'auberge; déjà qu'on n'avait plus de pieds! Petite anecdote à propos de Bondi Beach: un SDF nommé Jimmy s'est aménagé un abris précaire sur les rochers de Bondi Beach, au bord de la mer avec une vue à cent millions de dollars donc beaucoup rêverait. Comme il ne payait pas d'impôts, les autorités ont voulu l'expulser mais les habitants s'y sont opposés décrétant qu'il faisait partie du patrimoine de Bondi. On sait maintenant ce qu'il faut faire pour avoir un abris avec vue superbe sans dépenser un rond!

Wake Up! Hostel

Et oui! Le décalage horaire, ça joue, même quand on est fatigué. Conséquence, réveil à 5h du mat et découverte d'une météo maussade à Sydney. Et nous qui étions venus chercher le soleil! Heureusement, l'infrastructure de l'hostel est au top: chambres de 4 avec un lit double (pour nous), sanitaire impec, cuisine communautaire super équipée avec grand frigo à disposition, contrôle d'accès aux chambres et à l'ascenseur par carte magnétique, TV plasma dans salon commun, PC internet et multitude de renseignements pour achat de voiture, opportunités de job, annonces... Plus un bar-boîte au sous sol et un café restaurant.

On découvre pour la première fois le café dans lequel on prendra notre petit déj pendant 7 jours. Au choix: céréales nutri-grain (on les a adopté maintenant) avec croissant à la confiture de fraise; oeuf et lard dans un pain ou encore salade de fruits et yaourt avec cake à la banane. Chacun est accompagné d'un jus de fruit et d'un café. Ici, le café est une véritable institution, tout le monde en boit et il y a des coffee shops partout (starbucks).

Le matin, lecture de toute la doc du partenaire local pour se mettre un peu dans le bain et... dodo. Ben oui, le décalage horaire c'est dur. L'apm, on en a profité pour aller à l'office du partenaire local, Travellers Contact Point. Coup de veine pour nous, on est tombé sur une belge qui travaillait là-bas dans le cadre du « working holiday visa », elle nous a tout expliqué en français. Heureusement, sinon je crois qu'on aurait rien compris. Enfin, découverte du supermarché près de Chinatown (à 2 pas de chez nous). Etrangement, les produits sont fort similaires aux nôtres, il faut juste comprendre ce qui est mis dessus mais en tout cas, pas trop de dépaysement côté bouffe. Par contre, niveau longueur des journées, vaut mieux se lever tôt car ici, le soleil se couche vers 17h30, hiver comme été.

Le départ

Levé à 5h15 chez les Buts (chez qui je squatte depuis 15 jours). Petite douche rapide et direction la maison de mes parents pour faire un dernier au revoir à ma maman (qui n'a su se libérer) et embarquer mon père pour l'aéroport. 6H15, autoroute E40 vers Zaventem, le paternel Buts au commande enclenche la 6ème pour arriver à l'heure pour le décollage. 30 minutes plus tard, pas de chance, un accident à plus de 10 km, à hauteur de Sterebeek, commence à faire monter d'un cran le stress, surtout pour Martine! Ouf, nous arrivons à l'aéroport dans les temps: enregistrement des bagages en vitesse, photo avec le groupe WEP (et oui, on est 20 à partir le même jour) et dernier petit déj en famille. Pour les bagages, le verdict est tombé, chacune des valises fait 27 kilos... Mais heureusement, pas de surtaxe jusqu'au 01/10/2007, sinon ça aurait été 40€ le kilo supplémentaire. Reste à trouver une solution pour le retour. A ce propos, cette date est déjà préfixée au 02/07/2008 mais nous pourrons la changer une fois pour l'avancer ou la postposer.
Enfin, ça y est, nous passons les portiques de sécurité, dernière photo et dernière embrassade avec les parents. Immédiatement, nous montons dans l'avion et Ju s'assure que j'ai bien pris son médicament contre « les petits états nerveux » afin que je reste zen pendant le voyage. Car, évidement, que choisir d'autre comme voyage que l'Australie quand on n'est pas trop à l'aise en avion? La Nouvelle-Zeelande?

Et c'est parti, premier vol, première escale, on a à peine eu le temps de prendre notre petit déj et de dire « Ouf » que l'on est déjà à Londres. Ici, ça ne rigole pas, fouille des chaussures et de la ceinture et prise en main personnelle par le garde quand, comme moi, on a eu la bonne idée de mettre un pantalon avec tous les boutons qui bippent dans le portail. 2ème décollage, compagnie Quantas, c'est parti pour 12 heures jusqu'à Hong Kong. Pas le temps de s'ennuyer, entre les repas et collations toutes les 4 heures et le système multimédia perso (on avait même des jeux vidéos et des films à la demande). Seul bémol, l'avion est plongé dans le noir dans le courant de « l'apm belge » pour que les gens dorment. Ca ne marche pas trop, en tout cas pour moi. 2ème escale, Hong Kong; pas grand chose à dire si ce n'est le silence religieux qui règne dans cet aéroport bondé de monde. Dernier vol, Hong Kong – Sydney, même type d'avion. Cette fois, on a un peu dormi, normal, c'est la nuit en Belgique même si on est déjà le matin en Asie. Arrivé à Sydney à 20h35 le 19 septembre 2007 (heure locale), soit 26 heures après notre décollage de Bruxelles. Il était temps, ça fait du bien de se dégourdir les jambes. Nous avons fait apposer le label « working holiday » sur notre visa, le correspondant WEP nous attend à la sortie de l'aéroport, plus qu'à se rendre à l'auberge de jeunesse (ou hostel, comme ils disent ici). C'est le correspondant TCP (Travellers Contact Point) qui s'en occupe et qui en profite pour nous faire une mini visite de Sydney en passant par l'opéra et le Harbour Bridge. Découverte de l'hostel, très convenable de prime à bord mais pas le courage de passer tous les détails en revue, on aura les prochains jours pour ça. Juste le temps de régler les papiers, de récupérer les clefs, de prendre une bonne douche avant de passer (enfin!) une bonne nuit... Et non, finalement, ce sera plutôt un petit verre dans la boîte de l'auberge avant le dodo.

Les 15 jours avant le départ

Qui l'aurait cru? Finalement, ces 15 jours sont passés assez rapidement. Entre la finalisation de la rédaction de mon TFE pour mon master et sa présentation (j'ai réussi!), les dernières courses avant le départ, les soupers entre amis et la valise, pas le temps de souffler. D'ailleurs, à propos de valise, difficile de faire le tri dans sa garde-robe, surtout quand on n'a droit qu'à 20 kilos pour un an. Que prendre? Habits d'hiver pour l'Australie? Non, bien sûr... Enfin je l'espère! Il ne faut pas non plus oublier notre PC portable pour communiquer de là-bas « au bout » et l'appareil photo pour immortaliser notre périple et le partager. Finalement, pour les bagages, on a réparti nos affaires au cas où une valise se perdrait pendant le trajet; je crois d'ailleurs que Ju en a profité pour mettre quelques vêtements en plus à elle! Au total, 2 valises d'un peu plus de 20 kilos, espérons que ça passe...

Fiesta de départ

Enfin, le boulot est terminé, plus que 15 jours et nous serons à l'autre bout du monde. Aujourd'hui, comme prévu, c'était notre petite fête d'adieu (ou d'au revoir plutôt). Que dire de plus que MERCI! Quasiment tous nos invités étaient présents, on était une centaine.

Au menu du jour, chili, vin, bière et musique à profusion. Dommage que le vent et le froid s'étaient aussi invités... Enfin, le but était atteint, revoir un maximum de gens en un minimum de temps et passer une super journée avec nos amis.

Merci à tous pour avoir complété le livre d'or, ça nous permet de garder contact, et toutes ces petites marques d'affection nous ont beaucoup touchés.

L'Australie, une grande aventure...

Tout a commencé en avril 2007. Alors qu'on avait chacun un boulot à durée indéterminée, moi chez Multitel et Justine chez ING, et qu'on était prêt à acquérir « un petit chez soi », divers facteurs nous ont amenés tout doucement vers cette envie d'évasion. D'une part, nous étions sur Mons et la plupart de nos amis vivaient toujours à proximité de Liège. D'autre part, je ne me plaisais plus trop dans mon travail. Du coup, plutôt que de rechercher une maison près de Mons, nous avions envisagé de revenir dans notre région natale. Qui dit retour sur Liège implique également la recherche d'un nouveau boulot. Nous avons vite pris conscience que ce déménagement nous ouvrait la porte pour la réalisation d'un rêve commun plus ancien; une expérience de vie dans un pays étranger.

Evidemment, les possibilités par rapport au pays étaient nombreuses, plus de 180. Heureusement, nous avions certains critères: un pays anglophone, du soleil, une culture différente, un mode de vie différent de l'Europe. Pas mal de pays restaient prétendant à la candidature, comme les USA, le Canada... mais le choix s'est finalement porté sur l'Australie. J'avais suggéré cette destination à Ju et on avait convenu de regarder chacun de notre côté les autres possibilités mais c'est comme si nous étions déjà tombé amoureux du pays avant même d'y avoir déjà mis les pieds.

L'Australie, oui mais comment? Première étape, se renseigner. Par chance, à peine avions nous choisi la destination qu'on apprenait qu'il y avait un salon organisé à Bruxelles: « International contacts days ». Nous avons rencontré les gens du bureau de l'immigration et les présentations vidéos nous ont confortés dans notre choix. Les démarches à faire pour obtenir un visa de résident en Australie sont très lourdes et coûteuses. De plus, il était un peu prématuré de demander un tel visa alors que nous n'avions jamais mis les pieds dans ce pays. Heureusement, après quelques recherches sur internet, nous avons découvert qu'il existait un visa spécial qui collait parfaitement à notre projet; le « working holiday visa ». Comme son nom l'indique, il permet aux jeunes de moins de 30 ans de voyager en Australie pendant un an, tout en ayant la possibilité de travailler pour financer leur aventure (maximum 6 mois pour le même employeur). Ce visa est également proposé au Canada et en Nouvelle-Zeelande: avis aux amateurs!!! Evidemment, pour ces pays, c'est tout bénef car c'est la solution à leur problème de manque de main d'oeuvre pour le travail saisonnier, souvent pénible, comme la cueillette de fruit par exemple. Cependant, rien n'empêche de chercher un boulot plus en rapport avec son domaine de compétences. Sachez quand même que si on a le courage de faire 3 mois de fruit picking ou de travail dans les fermes, on obtient automatiquement un deuxième visa d'un an. Même si, au début, nous projetions de trouver un job « sérieux » avant d'arriver sur le territoire, nous avons vite changé d'avis et trouvé plus enrichissant de voyager et de vivre de petits jobs plutôt que de se fixer dès le départ dans une ville sans possibilité de découvrir le reste du pays. Eventuellement, après quelques mois, nous pourrions toujours nous fixer pour une plus longue période dans une ville et trouver un travail plus qualifié, we will see!

Administrativement, les choses étaient moins compliquées qu'il n'y paraissaient; demande d'un passeport et d'un permis international à la commune et demande d'un visa « vacances-travail »par internet. Nous avons obtenu notre visa tout de suite, alors que nous pensions qu'il fallait attendre un mois. Cela a eu des répercussions au niveau du travail car, une fois certain de partir, il était difficile de rester motivé et surtout de ne pas en parler. Au boulot, l'annonce fût un mélange subtil de déception et d'envie. Surtout pour Ju qui terminait sa période de « stage universitaire » chez ING. Pendant un an, ils l'ont formée et au final, elle part. Elle a du annoncé la nouvelle alors qu'on l'avait convoquée pour lui proposer un poste d'adjointe au directeur d'agence, pas facile... Heureusement, ils ont très bien réagi et on été très compréhensif. Même si la période entre l'annonce et la fin effective du travail (3 mois) fût assez pénible (surtout pour moi) au boulot par manque de motivation, elle ne fût par pour autant improductive car pas mal de choses restaient à faire avant le grand départ prévu pour mi-septembre. Qu'il s'agisse de mettre en vente les meubles de l'appart sur eBay, d'organiser le déménagement, de se renseigner pour la vente de ma voiture ou encore de se mettre en ordre pour la mutualité, les assurances, la commune, les impôts... Nous n'avons pas eu le temps de lézarder. De plus, avant de partir, nous tenions à faire une petite « garden party » afin de réunir tous nos proches, amis et cousins. Tout devait donc être prêt pour le 2 septembre. Invitation, tonnelle, brasseur, nourriture, musique... bref, beaucoup de choses à penser.

Pour le voyage, nous nous sommes facilité la tâche en faisant appel au WEP (World Education Programme). Ils se sont chargés de réserver nos billets d'avion, mais aussi de nous réserver 7 jours en auberge de jeunesse à notre arrivée à Sydney, de nous fournir plein d'infos pratiques, ainsi qu'une adresse postale sur place, de nous aider dans nos démarches pour l'ouverture d'un compte en banque australien, pour l'obtention d'un numéro de GSM australien et plein d'autres choses encore. Bref, une aide très précieuse, merci WEP!!!